2017 06 03 - De Cherbourg à Dielette

Cherbourg le 2 juin 2017

Cette semaine, j'ai croisé Jean-Yves à l'occasion du diner de gala de l'association mondialement connue "Saumur - ANORABC". Or nous sommes également membres du YCF. Au cours du diner, je fais part à Jean-Yves de mon projet de rallier Guernesey puis ensuite Roscoff, le week-end prochain. Celui-ci me regarde alors avec étonnement et me demande pourquoi ne me suis-je pas engagé dans la croisière Cherbourg - St-Malo par Guernesey organisée par le YCF. Je dois avouer avoir complètement zappé l'évènement qui débute par une journée de découverte du CROSS Jobourg et de présentation de l'action de l’État en mer. Elle se termine comme souvent chez les marins des bateaux gris par un coquetèle chez le préfet maritime, le vice-amiral d'escadre Ausseur. Mon programme ne me permet pas de faire la boucle vers St-Malo mais je peux participer à la soirée chez le "Prémar". Coups de fil de Jean-Yves et rattrapage pour le coquetèle...

Un soir à Cherbourg-Chantereyne

Samedi 3 juin - de Cherbourg à Dielette




La météo annonce du vent d'ouest à sud-ouest pour une quinzaine de nœuds puis dimanche un vent s'orientant au Sud suivi lundi après-midi par un coup de vent avec des rafales à 50 kts. Du coup, plutôt que de partir vers Guernesey à pas d'heure, nous décidons de passer le ras Blanchard et de "poser" Syrakko à Dielette pour la semaine suivante. Départ en cours d'après-midi.

En milieu d'après-midi, nous appareillons de Chantereyne pour passer le ras à la pleine mer +2h00. Pour ne pas changer, le vent de 15 à 20 kts est dans le nez... on va vers la Hague au moteur pour nous trouver dans le ras dans la fenêtre idéale. Un catamaran louvoie derrière nous. Il ne passera pas la porte. A l'approche de la Hague, la mer change d'aspect. Elle devient courte, les crêtes déferlent, une houle assez courte se lève, on continue à avancer et... c'est tout. le cap de la Hague est contourné, on s'oriente vers la cardinale de la Foraine. Le vent reste désespérément dans le nez ! La cardinale dépassée, le cap est mis vers Dielette, enfin sous voile, il ne reste guère qu'une dizaine de nautiques. 

Le contact que nous avons eu avec le port de plaisance nous avez conseillé d'arriver pour 21h00. l'ETA reste bloqué sur 21h20. Une petite inquiétude quant à la capacité d'entrer dans le port se fait jour, alors qu'il baisse. La dame au téléphone ne semblait pas très préoccupée... Syrakko s'aligne dans l'axe pour entrer dans le port. 

Pour qui vient pour la première fois, l'arrivée est assez déroutante. Les jetées sont des caissons dessinés pour casser la houle. Elles sont disposées de telle manière que l'on a l'impression de se jeter contre un mur. Ce n'est qu'en franchissant la première jetée que l'on discerne l'entrée immédiatement sur la gauche. L’œil rivé sur le sondeur, il reste 4,50m d'eau sous le voilier lorsque l'on entre dans le bassin d'attente. Pour entrer dans le port lui-même, il faudra attendre qu'il y ait plus de 2 m d'eau sur le seuil de la porte. Pour ce soir nous resteront donc au quai d'attente, même si le poste est un peu agité.

Dimanche 4 et lundi 5 sont mis à profit pour, après avoir fait rentrer le voilier dans la partie abritée du port,exécuter quelques travaux et préparer le bateau au coup de vent à venir.

Dielette


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