Syrakko au fil de l'eau: 2018 08 19 de Olhão à Séville

Dimanche 19 août 2018, de Olhão à Séville

De retour le 17 soir à Faro. Nous retrouvons le voilier, il a passé ces dernières semaine sans dommage. Nous profitons du samedi pour réapprovisionner et préparer le bateau et l'équipage en vue d'appareiller dimanche en matinée. Nous nous rendons à l'église Matriz de Nossa Senhora do Rosario. Bon... pas très simple de comprendre la prêche en portugais ! 😁.

Dimanche matin, nous exécutons les formalités pour appareiller, puisque nous franchirons en cours de route une frontière.

Nous voici donc à redescendre la lagune. Le parcours est assez magique ! Comme à l'aller. Nous sortons de l'embouchure que l'on contourne assez largement pour nous mettre en route vers Isla Christina, de l'autre côté de la frontière. Journée calme ensoleillée. Nous finissons avec du vent de cale.

Nous embouquons le chenal d'entrée en espérant pouvoir aller mouiller en ras de foraine entre l'île Moral et l'île Christina. Finalement, entre l'étude de la carte et la réalité des fonds, nous faisons demi-tour pour revenir vers le seul mouillage accessible pour

Syrakko : le port de l’île Canela. Pas très sexy mais nous passons une bonne soirée dans un restaurant que l'on a mis du temps à trouver.

Nous quittons notre poste vers midi avec pour objectif d'atteindre Chipiona en soirée. Ensuite nous embouquerons le Guadalquivir une bonne heure avant la marée basse pour remonter jusqu'à Séville en une seule marée. Le vent n'est pas encore levé, mais on attend 20 à 25 kts de sud-est en soirée.

Tout ce que la météo nous a dit c'est réalisé. La fin du parcours se termine avec le génois et l'artimon, la GV roulée. Le voilier avance bien mais abat un peu par rapport à la route initiale. On vire de bord juste devant la plage de Castilla pour faire un dernier bord qui nous amène un peu à l'ouest de Chipiona.

La nuit tombée nous accostons le temps de nous reposer un peu avant de reprendre la mer avant l'aube car il y a une bonne heure de navigation avant de franchir Bonanza.

Que dire de cette remontée ? Elle se fait sans difficulté. Le fleuve très bien balisé est emprunté par des navires de commerce. Nous en avons croisé un gros avant le levé du jour dans le coude 5 nm au nord Bonanza. Ensuite la remontée est un peu monotone, car le paysage n'est pas excessivement varié et l'eau du fleuve très terreuse. Mais nous avons bien aimé... entre les bateaux de pêche, les chevaux, les avions d'épandage...

Nous sommes à Gelves vers 17h00 : nous sommes aux portes de Séville. L'accueil est chaleureux, même si la pratique du français est inexistante.

Le temps de désarmer le voilier puis de le mettre à terre pour l'hiver, nous avons le temps d'être mis en contact avec un petit chantier avec lequel nous allons travailler cet hiver pour installer un panneau solaire sur un bossoir.