Le vieux Lisbonne |
Avitaillement terminé, plein de gasoil effectué, météo clémente et bien orientée, Syrakko laisse la marina dans laquelle il a passé 11 mois pour reprendre la mer.
Le vent vient de 3/4 sur tribord arrière pour environ 15 kts, la marée est dans le bon sens, le bateau file vers l'embouchure du Tage. Il n'y a pas beaucoup de voiliers et il fait raisonnablement frais.
Le vent est toujours 3/4 arrière tribord, il a tourné... et nous avons entre 20 et 25 kts de vent au grand largue. Le spi de misaine est envoyé, le voilier accélère encore nous sommes à plus de 8 kts en vitesse stabilisée. Plus nous nous rapprochons du cap Espichel, plus le vent se renforce. Il est au grand largue et pousse Syrakko. Les 10 kts sont atteints.
Le passage du cap Espichel se révèle conforme à l'effet venturi attendu. Le vent monte encore... tourne, le spi est affalé et malgré sa petite surface, le combat est dur contre la toile rétive à vouloir rentrée. L'empannage n'est pas très joli à voir... et le passage du cap nous gratifie de rafales à plus de 40 kts. On a eu raison de laisser la grand voile ferlée dans sa housse.
A l'abri sous le cap, si le fetch est nul, les rafales, quant à elles dévalent les pentes sud de l'escarpement. Il reste pas loin de 15 nm pour arriver à Setúbal.
Si l'accueil est gentil, le personnel disponible et arrangeant, il y a une surprise de taille : l'anneau est à 63 € la nuit... les amarres doivent être en or. Nous nous rendons compte le lendemain matin, en allant en ville avec la navette, que le poste du port de Setúbal est resté libre... Comment exprimer le sentiment qui nous traverse... c'est une combinaison des 2 touches :(
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